allez, fini la récré,
un peu de culture...
La licorne (Grec : Μονόκερως, Latin : Unicornis) est un animal mythique ayant le corps et la tête d'un cheval avec une corne torsadée unique au front
Principales caractéristiques
La licorne est souvent dépeinte dans les bestiaires médiévaux (recueils de fables) comme un cheval blanc, arborant une corne spiralée sur le front, et pouvant vivre jusqu'à mille ans. Néanmoins, son aspect et son comportement diffèrent parfois selon la région du monde où elle est censée être aperçue. Ainsi en Occident, elle est souvent décrite comme sauvage et indomptable tandis qu'en Orient, on racontait que c'était un animal paisible et doux, qui apportait la bonne fortune. Elle est cependant souvent décrite comme magnifique, sublime par sa blancheur et son innocence.
La licorne est évoquée pour la première fois en Occident dans les textes de l'historien grec Ctesias, vers 389 avant J.-C., sur la base de récits de voyageurs. Selon cet auteur, les licornes auraient habité l'Inde ; elles sont décrites comme des ânes sauvages aussi gros que des chevaux - et parfois plus encore - au pelage blanc, à la tête rouge foncé et aux yeux d'un bleu profond. Sur leur tête se dressait une longue corne d'environ 50 cm de long, généralement blanche à la base, noire au milieu et rouge sur le bout. Somme toute, il s'agit d'un animal fabuleux, mélange de rhinocéros indien, d'antilope de l'Himalaya et d'âne sauvage.
Source et éléments de la légende Ce qui caractérise essentiellement la licorne, c'est sa corne unique. Les cornes des mammifères peuvent prendre des formes diverses. Alors que sur le front, elles forment normalement une paire, il arrive aussi qu'une seule des deux cornes se développe. Plus impressionnant, car le résultat est alors parfaitement central, elles peuvent fusionner, ce qui donne une corne unique. C'est notamment le cas des cornes de certaines chèvres. Ainsi, conformément à la légende, quelques animaux à corne unique et ressemblant à la description classique de la licorne occidentale sont attestés (dont un bouc en 1982, dans un zoo américain). Bien entendu, de tels animaux, naturels mais rarissimes, ne constituent pas une espèce mais seulement des spécimens monstrueux, et on peut comprendre qu'ils aient suscité des interprétations magiques.
Les défenses de narval furent identifiées comme celles de licornes, ajoutant de la crédibilité au mythe, entretenu par ce cadeau mystérieux entre princes. Il s'agit en fait de dents particulières.
Les antilopes africaines de type oryx et le rhinocéros indien, plus petit que l'africain et avec une corne unique, ont également été présentés comme une explication possible, car leur description à partir de ces pays lointains laisse de la place à de nombreuses déformations.
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